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Maison de la basse forêt

Elle est caractéristique de l’habitat populaire des 17ème et 18ème siècles. La partie droite, mentionnée depuis 1657, est la plus ancienne. Le tisserand Nicolas Gary a ajouté le logis de gauche vers 1770. Le juge de la baronnie d’Entrammes ordonna, en 1734, que l’on garantisse le libre accès au chemin descendant vers l’Ouette dans le prolongement de la maison car il menait à une fontaine publique.

7 roquet de la Cour Forêt

Ce groupe pittoresque de constructions étagées et imbriquées est un bon exemple de l’habitat populaire des 17e-18e siècles. Les principales modifications concernent les ouvertures, agrandies au 19ème siècle.
La partie la plus ancienne est la maison de droite, la plus basse, celle où est la porte. Elle a dû être élevée au 17e s. Elle est mentionnée depuis 1657 et s’appelait la Basse Forêt. Au 18ème siècle, elle appartenait à une famille essentiellement de tisserands (mais on y trouve aussi un tailleur et un menuisier).
C’est l’un de ces tisserands, Nicolas Gary, qui a fait bâtir le bâtiment de gauche, le plus haut, sur un terrain acheté pour cela en 1770. L’escalier extérieur menant au grenier du bâtiment primitif a dû être construit ou réaménagé en même temps.
Les ouvertures ont été refaites au 19ème siècle pour les agrandir. Au bord de la rue, le garage occupe l’emplacement d’une autre maison disparue.
L’espace situé devant était une cour désignée également comme la Basse Forêt. De là part le roquet le plus occidental de Parné, qui descend la pente dans l’alignement de la maison. On l’appelait en 1813 la ruelle de la Tannerie. Les habitants du secteur devaient prendre garde de laisser le libre passage, comme le rappelle un jugement de la baronnie d’Entrammes de 1734. C’est en effet par là que l’on accédait à la fontaine publique, située au bas du bourg.