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Il a été construit de 1875 à 1877 sur les plans de l’architecte lavallois Henri Landelle. L’entreprise de maçonnerie adjudicatrice a été celle d’un maçon local très actif à Parné, Charles Fripier.
Le bâtiment était conçu pour répondre à trois fonctions qui se lisent très bien de l’extérieur. Au centre, la partie la plus haute est le logement du directeur. À l’Ouest (à gauche), un pavillon plus bas était divisé en deux salles de classe. Le pavillon symétrique à l’Est, donnant sur la rue, était la mairie. Il comporte au sous-sol une cellule de rétention, aujourd’hui employée comme remise par le service de l’entretien. Sur la rue, un renfoncement dans le mur, à droite du portail de l’école, est l’emplacement d’une fontaine publique. Elle avait mauvaise réputation et était évitée par les habitants, car l’on disait que l’eau venait du cimetière, effectivement situé plus haut dans la rue.
Le va-et-vient de l’école et de la mairie
La première école connue à Parné a été fondée en 1690 pour les garçons par un ecclésiastique, l’abbé Julien Blandet. Elle se tenait dans la maison de la Cour Vassal (n° 20 Grande Rue) et était financée par les revenus d’un closeau de terre à la sortie du bourg. Une école de filles existait avant 1752. Elle était tenue par les religieuses de La Chapelle-au-Riboul à la veille de la Révolution.
Après plusieurs années sans maître, l’école de garçons a pu rouvrir en 1801, suivie de peu par celle des filles. Pour mieux répondre aux besoins de cette dernière, la commune a acquis en 1820 une maison dite de l’Archidiacrerie, à droite de l’ancien presbytère, actuelle mairie. Puis les garçons à leur tour ont été déménagé dans un bâtiment servant aussi de mairie, situé dans le roquet de la Cour Forêt. L’école de filles, reconstruite à peu près à son emplacement en 1852-1854, a subsisté jusqu’en 1970, avant de devenir école maternelle pendant une vingtaine d’années. Entre temps, elle se trouva en concurrence avec une école privée, dénommée l’Ange gardien, installée en 1911 dans les bâtiments de l’ancienne seigneurie de Lucé, 5 rue du Domaine.
Mais le bâtiment du roquet était devenu insuffisant pour les besoins à la fois de la mairie et de l’école des garçons. En 1857, on commença par déplacer la mairie vers une annexe du presbytère louée à la cure. Ce bâtiment, à l’entrée de la place du Prieuré, n’existe plus. Puis vint la construction, de 1875 à 1877, d’un bâtiment nouveau destiné à regrouper les deux fonctions de mairie et d’école. C’est celui du n° 35 Grande Rue, qui demeure aujourd’hui l’un des noyaux de l’école primaire devenue mixte. Enfin, en 1983, la mairie l’a quitté pour s’installer à son emplacement actuel, dans l’ancien presbytère.
Références : Archives départementales de la Mayenne, E dépôt 4M2.
- La Voie romaine Le Mans-Rennes
- Le Chemin Valais
- La Chapelle Notre-Dame de Pitié
- L’Auberge de la Croix Blanche
- L’Auberge de la Corne de Cerf et l’ Hôtel du Commerce
- L’Auberge du Plat d’Étain
- Le pont médiéval
- L’Église Saint-Pierre
- La Mairie
- L’ancienne école des filles
- La maison aux deux tourelles
- La maison médiévale
- Le Prieuré
- La Maison des Roches
- Maison de la basse forêt
- L’hôtel du Lion d’Or
- L’Auberge Lemoine
- La Grande Maison
- La Cour Vassal
- La Rue Creuse
- La Maison néo-classique
- Le Café Fripier
- La Mairie-école
- Les maisons jumelées
- La Fontaine
- La Maison Faucheux
- L’Ancienne Buanderie
- La Maison Ricosset
- Les Maisons ouvrières
- Les Fours à chaux