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L’Auberge du Plat d’Étain

Mentionnée de 1577 à la Révolution, cette auberge bénéficiait d’un emplacement favorable à l’entrée du bourg en venant de Tours. Des bâtiments répartis autour de la cour, seul celui qui borde le roquet remonte au 16ème siècle. Devant lui, la maison de droite (n°9), au décor de terre cuite sous le toit, a été construite en 1859 par le maçon Charles Fripier.

AUBERGE DU PLAT D’ÉTAIN

Souvent mentionnée du 16e s. (1577) au 18e s., l’auberge du Plat d’Étain occupait l’emplacement de la maison n° 7 rue du Val d’Ouette. Cette maison a été reconstruite, ou au moins profondément transformée, au 19e s. Plusieurs bâtiments bordaient la cour à droite.
C’est la seule des auberges anciennes de Parné dont on soit sûr qu’elle ait conservé sa fonction jusqu’à la Révolution. Son emplacement particulièrement favorable à l’entrée du bourg en venant de Sablé, après avoir passé le pont, explique sans doute cette permanence. Les autres auberges, trop touchées par la baisse de fréquentation consécutive à la construction, vers 1770-1780, de la route royale Laval-Sablé qui remplace le chemin valais et ne passe plus dans le bourg, sont devenues des maisons de tisserands au 18e siècle.
Dans la cour, le bâtiment de droite, bordant le roquet, est la partie la plus ancienne conservée. Il s’agit d’une ancienne maison d’habitation, où subsiste une cheminée à corbeaux en bois de la fin du 15e ou du début du 16e s. Elle a été surélevée par des murs moins épais, percés d’étroite ouvertures et d’une gerbière, lors de sa transformation en annexe ou en atelier, sans doute au 19e s.